Deux systèmes coexistent :
- Le système ouvert au sein des universités : c’est le système qui accueille le plus d ’ étudiants , tous les bacheliers ont le droit d’y entrer sans sélection préalable .
-Le système sélectif à capacité d’accueil contrôlée : l’entrée s’y fait par concours, examen, ou dossier, éventuellement complété par un entretien , c’est le système en vigueur notamment dans les grandes écoles (telles que l’Ecole Nationale d’Administration, l’Ecole Nationale Supérieure, les écoles d’ingénieurs et de commerce), les instituts universitaires de technologie (IUT) et les instituts universitaires professionnalisés (IUP) qui forment principalement les cadres supérieurs et intermédiaires de l’Etat et des entreprises.
Les universités offrent des formations fondamentales, des formations technologiques ou à finalité professionnelle, elles couvrent l'ensemble des disciplines et préparent également les étudiants à la recherche ou à l'entrée dans la vie professionnelle.
Les étudiants peuvent préparer des diplômes nationaux ou des diplômes spécifiques à chaque université.
Les universités couvrent l’ensemble des disciplines suivantes :
- Les sciences : mathématiques, chimie, physique, biologie...
- les technologies : informatique, sciences de l’ingénieur, électronique , matériaux.
- les lettres : les langues, les arts, les sciences humaines, le droit, l’économie, la gestion, la santé, le sport.
Tous les niveaux y sont représentés et sanctionnés par des diplômes nationaux : Licence (3 ans), Master (5 ans), Doctorat (8 ans).
Les cursus proposés :
• les formations d’ingénieur délivrent environ 60% des titres d’ingénieur en France;
• les formations de techniciens, avec les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) qui offrent plus de 25 spécialités
• les formations de management, avec les Instituts d’Administration des Entreprises (IAE) ;
• les sciences politiques et l’économie avec les Instituts d’Études Politiques (IEP);
• le journalisme et la communication : avec par exemple, l’École des Hautes études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA), le Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme de l’université de Strasbourg...
Les écoles sont des établissements publics ou privés dont l'enseignement prépare à des pratiques professionnelles spécialisées, elles sont très sélectives et accueillent beaucoup moins d’étudiants que les universités.
Elles forment des professionnels dans des domaines aussi variés que les sciences de l'ingénieur, du management, de l'art, de l'architecture ou de la magistrature. Les étudiants des « Grandes Ecoles » sont particulièrement recherchés sur le marché international du travail.
Les Grandes Ecoles
Les Grandes Écoles, créées parallèlement au système universitaire dès le début du XIXe siècle, dispensent un enseignement professionnalisé de haut niveau et demeurent très sélectives.
Ces écoles accueillent 100 000 étudiants.
-Les formations d’ingénieurs
La France compte environ 200 écoles d’ingénieurs, publiques et privées, qui couvrent tous les domaines des sciences de l’ingénieur , elles présentent des caractéristiques communes, gage de qualité du diplôme d’ingénieur qui confère le grade de Master. Le diplôme d’ingénieur est un diplôme national et permet l’inscription en thèse de doctorat. Selon les écoles, la formation peut être généraliste ou plus spécialisée (agronomie, chimie, biologie, informatique, etc.).
Les frais d’inscription dans les écoles d’ingénieurs publiques sont d’environ 500 euros par an.
-Les formations en commerce et management
Toutes les grandes écoles de commerce et de gestion, 200 environ, sont reconnues par l’État, et peuvent en plus bénéficier d’autres reconnaissances officielles :
• le « visa » délivré par le ministère de l’Éducation nationale;
• l’inscription au Chapitre des Grandes Écoles délivrée par la Conférence des Grandes Écoles.
Les écoles de commerce et de gestion, très nombreuses et de différents niveaux, proposent des filières et des pédagogies adaptées à l’évolution de l’environnement économique et aux nouvelles pratiques du management, souvent articulées autour de stages et d’échanges internationaux. Pour les concours d’entrée, une grande majorité des écoles se regroupe et présente des épreuves communes. Environ 190 écoles recrutent juste après le baccalauréat.
Elles sont en grande majorité privées et les frais de scolarité varient en général entre 4 500 et 7 000 euros par an.
Les Ecoles d’architecture
Les études d’architecture s’inscrivent désormais dans le schéma européen d’ harmonisation sur la base du LMD (Licence, Master, Doctorat) :
• un premier cycle d’études d’une durée de 3 ans mène au diplôme d’études en architecture conférant le grade de Licence ;
• un deuxième cycle d’études d’une durée de 2 ans mène au diplôme d’État d’architecte conférant le grade de Master ;
• l’acquisition du HMONP (Habilitation à la Maîtrise d’Oeuvre en Nom Propre), seul titre autorisant l’architecte à déposer un permis de construire, requiert une sixième année d’études et de stage.
• un troisième cycle d’études permet l’acquisition de différents masters spécialisés ou la préparation d’un doctorat d’architecture dans différents laboratoires de recherche .
Les Ecoles d’art
Les Écoles Supérieures d’art ou d’arts appliqués sont des établissements publics de haute qualité qui délivrent des diplômes nationaux garantis par l’État (DNAP ou DNSEP), après 3 et 5 années d’études.
Après une première phase générale dans les disciplines artistiques, elles offrent 3 domaines de spécialisation : art, design ou communication visuelle.
Les écoles privées et les écoles dépendant des Chambres de commerce (dites « écoles consulaires ») délivrent des certificats ou des titres : ceux qui ont été évalués et dont la qualité est garantie sont enregistrés au Répertoire National de Certification Professionnelle (www.cncp.gouv.fr ) et classés selon le niveau d’emploi auquel ils permettent de prétendre.
Toutes ont un mode de recrutement sélectif (concours ou entretiens).
II n'y a pas d'équivalence valable de façon uniforme sur tout le territoire français , un diplôme peut être admis par un établissement d'enseignement supérieur donné et ne pas l'être par un autre. Pour le même diplôme, deux établissements peuvent autoriser l'accès à des niveaux d'études différents.
Pour la reconnaissance des diplômes étrangers en France, vous pouvez vous adresser aux Centres nationaux d'information sur la reconnaissance des diplômes .
A l'université, les admissions au niveau Licence et Master 1 sont soumises à une commission de sélection, réunie en juin.
Pour les Masters 2 et les Doctorats, ce sont les professeurs responsables des formations qui constituent les promotions, sur dossier ou à l'issue d'entretiens.
L'inscription en 1ère année à l'université, en 1ère année de médecine (PCEM1) et en Capacité en droit fait l'objet d'une procédure conduite par les Ambassades de France, auprès desquelles un dossier de demande d'admission préalable (DAP) doit être retiré impérativement à partir du 15 novembre de l'année précédant la rentrée. Il existe également une procédure spécifique concernant les écoles d'architecture.
L’inscription dans un établissement supérieur français s’effectue en 3 étapes :
• Obtention de l’attestation d’admission dans l’établissement supérieur choisi, nécessaire pour obtenir le visa d’entrée sur le territoire français.
• Inscription administrative qui valide l’admission. Elle s’effectue, à l’arrivée en France, dans l’établissement d’enseignement ,elle est conditionnée par le paiement des droits d’inscription. Le certificat de scolarité et la carte d’étudiant constituent les preuves de cette inscription.
• Inscription pédagogique, gratuite : sur convocation, suite à l’inscription administrative, elle finalise l’admission : choix des horaires des cours obligatoires, choix des options, modalités d’examen.
À noter : les étudiants marocains souhaitant s’inscrire en 1ère année à l’université suivent une procédure particulière : inscription via le site www.admission-postbac.fr.
Pour les titulaires d’un baccalauréat français, il existe une procédure DAP dite des « dossiers blancs ».
Pour les autres (téléchargeables à partir du site www.enseignementsuprecherche.gouv.fr « enseignement supérieur »).
À savoir : Il n’y a pas d’équivalence réglementaire entre les diplômes étrangers et les diplômes français. La demande d’équivalence qui permet d’évaluer le nombre d’années d’enseignement supérieur français correspondant aux études effectuées dans le pays d’origine se met en place au moment de la demande d’admission par l’établissement. Elle peut prendre en compte également les expériences professionnelles dans le domaine concerné.
Seul l’établissement d’accueil est habilité à accepter l’admission et à déterminer le niveau de cette admission.
Les droits d’inscription dans les établissements français d’enseignement supérieur
En France, les droits de scolarité annuels dans les établissements publics sont fixés par l’État.
L’État français continuera de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation dans un établissement d’enseignement supérieur public.
* Certains étudiants extra-communautaires payeront des droits d’inscription identiques à ceux des étudiants français et communautaires en fonction de leur statut, du diplôme qu’ils préparent ou de leur situation en 2020/2021.
Nous conseillons de conduire simultanément 2 ou 3 demandes d'inscription auprès d'établissements différents : cela augmente considérablement vos chances ! Vous devez savoir que certains établissements reçoivent beaucoup plus de demandes d'inscription qu'ils ne peuvent accueillir d'étudiants. Il existe toujours des solutions alternatives pour recevoir un enseignement de même qualité.
Vous pouvez contacter directement le ou les établissements que vous avez choisis. Consulter leur site internet est utile, mais dans la plupart des cas, la procédure se déroulera par courrier postal, même si les procédures d'inscription électronique tendent à se développer en France.
Quelle que soit la destination choisie, un séjour d'étude à l'étranger se prépare un an à l'avance. Les dates indiquées concernent l'ensemble des établissements français. Certaines écoles peuvent avoir des règles d'inscription plus souples.
Le contact préalable avec les établissements doit se faire au plus tôt dans l'année, afin que le dossier puisse être retourné au printemps (le 30 avril est une date limite souvent rencontrée). Lorsque l'inscription concerne une admission à la rentrée de janvier, le dossier d'inscription doit parvenir à l'établissement avant le 30 octobre précédent.
Les réponses des établissements peuvent s'étaler du 15 juin au 15 septembre pour un début des cours en octobre. Il faut en tenir compte, car cela signifie que dans certains cas, vous n'aurez guère plus d'un mois pour préparer votre départ . Votre inscription ne deviendra définitive qu'à votre arrivée en France : vous effectuerez alors, comme tous les autres étudiants la dernière démarche avant de rejoindre vos cours : l'inscription définitive, qui comporte à l'université un volet administratif et un volet pédagogique.
Votre établissement vous remettra alors un certificat de scolarité et une carte d'étudiant. Ces deux documents confirment votre statut juridique d'étudiant. La délivrance de ces documents se fait en main propre, généralement après paiement complet des droits d'inscription. Toutefois, l'établissement français qui délivre un certificat d'admission est tenu de réserver votre place jusqu'au jour prévu pour l'inscription définitive.
Cas 1 : Candidat concerné par la procédure DAP
Est concerné par la procédure de Demande d'Admission Préalable (DAP) un candidat :
• Marocain ou étranger non-ressortissant de l'Espace Schengen résidant au Maroc
• Titulaire d’un baccalauréat obtenu en 2008 ou 2009 ou futur titulaire en 2010 de ce diplôme
Et qui sollicite une 1ère inscription en France pour l'année académique 2010-2011 en :
* 1ère ou en 2ème année de Licence à l'université,
* L1 santé (anciennement PCEM 1, 1ère année de pharmacie, odontologie et sage-femme),
* Ecole Nationale d'Architecture.
Cas 2 : Candidat concerné par la procédure Hors DAP
Est concerné par la procédure Hors DAP un candidat :
• Marocain ou étranger non-ressortissant de l’Espace Schengen résidant au Maroc
• Titulaire ou futur titulaire d’un baccalauréat ou d'un diplôme d'études supérieures
Et qui souhaite solliciter une pré-inscription pour l'année académique 2010/2011 en France pour :
* un lycée délivrant un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) (ATTENTION : Vous devez présenter votre candidature sur le site www.admission-postbac.org)
* un Institut Universitaire de Technologie (IUT) (ATTENTION : Vous devez présenter votre candidature sur le site www.admission-postbac.org)
* un Institut Universitaire Professionnalisé (IUP)
* une 3ème année de licence (L3 – licence ou licence professionnelle). Si vous postulez pour une 3ème année de licence, nous vous conseillons également de préparer une Demande d'Admission Préalable en 2ème année de licence (procédure DAP)
* un Master 1 (M1 – Maîtrise ), un Master 2 ( M2 – DESS / DEA ), un Doctorat * les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) (ATTENTION : Vous devez présenter votre candidature sur le site www.admission-postbac.org)
* dans tout autre établissement recrutant par voie de concours, de jury d'admission ou sur titre (écoles d'ingénieurs, écoles de commerce...) ATTENTION : aux procédures de candidatures propres à chaque école. Veuillez bien consulter le site internet des établissements.
A l'arrivée en France, deux démarches doivent être très rapidement effectuées : elles sont indispensables pour le bon déroulement du séjour et être en règle avec les dispositions françaises concernant l'immigration.
1 - Confirmer son inscription auprès de l'établissement qui vous accueille, université ou école.
2- Faire établir une carte de séjour "étudiant", si votre séjour d'étude est supérieur à 3 mois et que n'êtes pas ressortissant de la Communauté Européenne.
Confirmer son inscription à l'université ou dans l'établissement choisi. C'est obligatoire pour tous les étudiants. L'inscription dans l'enseignement supérieur français est annuelle et individuelle. La procédure est identique dans toutes les Universités, et propre à chacun des autres établissements.
A l'Université, l'inscription définitive comprend deux parties :
L'inscription administrative : Important : l'étudiant doit alors demander une attestation qui sera exigée pour l'obtention de sa carte de séjour. Ces formalités d'inscription se traduisent par la délivrance de la carte d'étudiant.
L'inscription pédagogique : Cette seconde partie de l'inscription concerne directement l'enseignement et la validation des contrôles de connaissances. Les autres établissements d'enseignement supérieur fixent librement leurs procédures d'inscription, qu'ils communiquent normalement aux étudiants concernés avant leur départ. Il faut être très attentif notamment aux pièces demandées, la présentation d'originaux étant souvent exigée.
Tous les étudiants non européens doivent obtenir un visa de long séjour portant la mention "étudiant" pour suivre leurs études en France quand le séjour prévu est supérieur à 6 mois , ils bénéficient ensuite du renouvellement automatique de ce visa "étudiant", sous réserve de produire les documents demandés par les autorités.
Un visa touristique, quel qu'il soit, ne peut jamais être transformé en visa étudiant. Ni en France, ni dans aucun autre pays de l'Union Européenne. Si vous allez résider en France plus de 3 mois , vous devez obtenir un titre de séjour étudiant, distinct du visa, dans les deux mois suivant votre arrivée en France.
Un visa particulier (le visa "étudiant-concours") est accordé pour les séjours de 90 jours au maximum, nécessités par le passage d'un concours ou d'un examen par exemple. En cas de succès et d'admission définitive dans l'établissement concerné, l'étudiant reçoit le visa étudiant de long séjour sans avoir à revenir dans son pays d'origine. Le visa "étudiant-concours" peut être accordé lorsqu'une formation préalable ou complémentaire est nécessaire pour obtenir l'inscription définitive au sein de l'établissement.
Pour obtenir un visa, l'interlocuteur est le Consulat de France du lieu de résidence, ou le service des visas de l'Ambassade de France.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site des consulats généraux de France au Maroc : www.consulfrance-ma.org
Pour connaitre les différents types de visa étudiant et la liste des pièces consulaires à fournir, cliquez sur le lien suivant : www.consulfrance-ma.org
La seconde démarche essentielle et obligatoire qu'il faut effectuer dès votre arrivée concerne l'établissement de votre carte de séjour. Cette formalité concerne l'ensemble des étudiants internationaux, à l'exception des ressortissants de la Communauté Européenne.
L'étudiant étranger qui vient en France poursuivre des études d'une durée supérieure à trois mois, doit en effet obligatoirement solliciter, auprès de la préfecture de son domicile, une carte de séjour temporaire portant la mention "étudiant". La durée de validité de cette carte de séjour temporaire est limitée à la validité du passeport et elle ne peut excéder la durée des études. Elle est valable un an au plus mais peut bien sûr être renouvelée.
Dans les Universités, le coût des formations est extrêmement compétitif. Pour une année complète, les droits d'inscription à l'université dépassent rarement 300 Euros. Dans les écoles d'ingénieurs publiques, les frais de scolarité représentent environ 600 Euros pour une année.
Dans les autres établissements, notamment les écoles de management, la fourchette de prix est plus étendue, selon la nature des enseignements proposés et le type d'établissement.
Le budget mensuel pour vivre en France au quotidien dépendra du type de formation choisi, et par conséquent de l’établissement dans lequel vous serez inscrit , mais surtout de la région où vous choisirez de résider : le coût de la vie en France n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire, à Paris, la vie est plus chère qu’en province, particulièrement en ce qui concerne le logement.
Il existe de nombreux dispositifs d’aide proposés par le Gouvernement français. Les programmes de bourse du Gouvernement français sont pour l’essentiel mis en œuvre par le Ministère des affaires étrangères qui assure le financement d’environ 22 000 boursiers chaque année.
Ces programmes de bourses sont de 2 types :
-Les Bourses attribuées dans le cadre des programmes de coopération.
Elles font l’objet d’une négociation entre nos Ambassades et les gouver-nements étrangers ainsi que d’une programmation annuelle. Ces bourses s‘inscrivent dans des thématiques prioritaires définies conjointement, correspondent aux besoins exprimés par les Gouvernements étrangers et sont fréquemment cofinancées. Plus de 80 % des bourses du Gouvernement français sont attribuées dans ce cadre.
Tout renseignement concernant l’attribution de ces bourses peut être obtenu auprès du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade ou du Consulat Général de France dans chaque pays. Des informations générales sont disponi¬bles sur le site web du Ministère des affaires étrangères.
-Les programmes de bourses d’excellence.
Plusieurs programmes de bourses, dont les programmes Eiffel et Major ont été mis en place afin de permettre aux établissements d’enseignement supérieur français d’accueillir les meilleurs étudiants étrangers et de développer leur coopération universitaire internationale.
Le Ministère de l’Education nationale offre également, sous certaines conditions, notamment de ressources, des bourses aux étudiants étrangers.
Deux dispositifs d'aides financières existent en France sous forme d'allocations mensuelles. Ces dispositifs sont ouverts aux étudiants de toutes nationalités. Leur montant est fonction des revenus de l'étudiant, du type de logement et du montant du loyer. Il s'agit de l'Allocation de Logement et de l'APL (Aide Personnalisée au logement). Ces aides sont attribuées par les Caisses d'allocation familiale.
Ces cités proposent partout en France des chambres et studios à des prix modérés (de 120 à 300 Euros par mois). Gérés par les CROUS (Centres Régionaux des Oeuvres Universitaires et Scolaires), ces logements sont attribués selon des critères sociaux. Une priorité est accordée aux étudiants étrangers boursiers du Gouvernement Français. Un étudiant non boursier - quelle que soit sa nationalité - n'a aucune chance de se voir attribuer un logement de ce type dans Paris (il n'existe que 2 000 places pour environ 300 000 étudiants).
Il est à souligner qu’à Paris, la vie est plus chère qu’en province, particulièrement en ce qui concerne le logement , il n’est pratiquement plus possible d’y trouver un logement bon marché , c’est pourquoi nous conseillons toujours aux étudiants internationaux d’étudier en Province, comme le font 80 % des étudiants français.
On rencontre en France de plus en plus de résidences étudiantes privées. Ces résidences proposent des studios meublés et équipés, agrémentés de services collectifs (cafétéria, laverie, salle vidéo...). Le loyer mensuel d'un tel studio en province varie selon les résidences.
L’espace CampusFrance Maroc
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